Cependant, lors de l'exécution de ce chantier, des lésions sont apparues sur les semelles de deux des piliers, survenues après les fouilles archéologiques. Elles ont affecté les consolidations provisoires lors des rejointoiements effectués au fur et à mesure lors de ces fouilles. Ces fissures indiquaient la perte presque totale de la capacité de résistance des anciennes fondations, impliquant le risque d'effondrement par manque de surcompression, ce qui ne pouvait pas être évité avec les travaux de chemisage effectués. C'est pour cette raison que l'étaiement de la cathédrale a été effectué par-dessus les piliers concernés, en construisant des armatures métalliques de douze mètres de hauteur qui supportaient la pièce du sommier de voûte des arcs ogivaux des nefs latérales et les cloisons entre celles-ci et la centrale. Ces armatures ont été en mesure de prendre en charge le poids entier de la partie de la cathédrale concernée, empêchant dans tous les cas son éventuel effondrement. Après la réparation de toutes les fondations et leur soutènement par des arcs transversaux, elles ont également été démontées.